Un "kyste" à Mont-Saint-Aignan ?
Partageant cette menace avec notre-Dame-des-Landes, la ferme des Bouillons occupée depuis 4 mois ( "des légumes, pas du bitume") est sous le coup d'une ordonnance de requête d'expulsion depuis ce jeudi 18 avril.
Les occupants de la ferme, 300 hommes et femmes si on compte tous les membres de l'association qui ont adhéré à ce projet de tous âges, jeunes diplômés de l'agronomie et sans emploi, étudiants, retraités, scientifiques, artistes, salariés, chômeurs, sont tous des "lanceurs d'alerte" que le monde politique ferait bien d'entendre. Si le cas est si délicat, c'est que ces centaines de citoyens appuyés par des milliers de signataires alertent sur la réalité dans les faits des belles paroles d'"apprentis politiques" (pour être gentil...) sourds à la vigilance citoyenne de LEURS électeurs. A moins que ce ne soit plus grave.
Un des trois arguments de salubrité publique d'Auchan pour évacuer la Ferme est que les toilettes ne sont pas raccordées au réseau public ! Effectivement, il se fait là au contraire, comme dans nombre de rassemblement publics exemplaires pouvant accueillir des milliers de personnes, une expérience de toilettes sèches dont tous ceux qui l'ont découvert pourront témoigner - arrêt du gaspillage d'eau, aucune odeur que celle des copeaux, utilisation du fertiliseur récolté comme un des meilleurs pour le maraichage ! Non contents d'être des Robinsons raisonnables, les occupants font oeuvre de pédagogie !
"Le terrain est classé en zone à urbaniser mais pas en zone urbanisable, car il manque des réseaux." Ce qu'Auchan veut se dépêcher d'obtenir, bien sûr. Ou quand un symbole de "civilisation" devient son contraire.
Ce totalitarisme du raccordement en rappelle d'autres : nous ne voulons pas d'un monde où l'on nous "tient" par tous les fils et tuyaux possibles de réseau imposés. Ou ceux qui disent "non merci" à la fuite en avant et oui à des alternatives plausibles et avérées sont qualifiés de dangereux, expulsables à tout moment par les forces de l'ordre alors qu'ils ne sont engagés que dans une résistance légitime pour l'intérêt commun.
Outre la contradiction des équipes politiques, iI y a aussi un symbole qui touche nombre d'habitants de la CREA. Construire au-delà de la ceinture de la quatre-voies des plateaux-nord de l'agglomération de Rouen, de l'autre côté de Ferrero, Mac Do, des sièges des grands "consultants" internationaux, sur les terres agricoles restées jusque là indemnes, en bordure de forêt des jardins familiaux, sans pour le coup les consulter du tout, eux, est insupportable, tant du point de vue du sens commun que du respect des voix exprimées.
La position majoritaire de l'association est de tout faire pour sauver cette ferme et installer un ou des maraichers en AMAP, parmi d'autres projets. Ceci ne devra pas dédommager de l'enquête pour connaitre le ou les mouton(s) noir(s) du conseil municipal ayant eu des intérêts à laisser vendre la ferme à la famille Mulliez et à ses projets de bétonnage, alors même que la dernière propriétaire, 85 ans, sans doute harcelée, est venue voir la municipalité PS-EELV dès son élection en 2012 (date à laquelle s'est faite la vente et non pas 2007 comme le répète France 3 dans son reportage du 18 avril).
Une occupante périodique
Rédigé par Réso le 20 avril 2013 à 15:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Manger sain, manger bien, manger propre
S’alimenter est un acte quotidien qui a des effets sur la santé humaine, la qualité des sols, de l’air, de l’eau et plus généralement sur l’ensemble des espèces animales et végétales. Pour ces raisons, l’usage de pesticides devrait être interdit.
D’après l’association Générations futures :
- La France reste le 1er pays européen utilisateur en quantité de pesticides et le 3ème au monde
- La consommation de pesticides a augmenté de 2,6% depuis 2008, malgré le plan Ecophyto qui prévoit une diminution de 50% de pesticides d’ici 2018
- 96% des cours d’eau testés sont pollués, près de 50% des fruits et légumes (non bio) contiennent des résidus de pesticides
- La France n’est qu’au 19ème rang européen pour sa production bio. Seulement 3.9% de la surface agricole est en bio, loin derrière l’objectif du Grenelle de l’Environnement de 6% en 2012 et 20% en 2020!
Et d’après l’observatoire haut-normand de l’agriculture biologique, nous sommes en 2011 en Haute-Normandie à 0,9% de la surface agricole utile en bio !!!.
Du 20 au 30 mars 2013 aura lieu, la semaine pour les alternatives aux pesticides organisée par l’association Générations futures
- Pour plus d’informations et pour consulter le programme complet
- www.semaine-sans-pesticides.fr
Et pour le bon plaisir du repas, une recette avec des aliments en agriculture bio
Cake aux poireaux, feta
parmesan et curry
Pour 6 personnes
Préparation 25 mn – Cuisson du cake : 45 mn
Ingrédients :
3 œufs, 4 poireaux
150 g de fromage de brebis, 90g de parmesan
râpée, 10cl de lait
180 g de farine de blé T80, 1 sachet de poudre à lever
4 cuillères à soupe d'huile d'olive
2 cuillères à soupe de curry en poudre
Préparation :
Préchauffer le four à th.6-180°C.Emincer
les blancs de poireaux et faîtes les revenir
20 m à feu moyen dans 1 cuillère à soupe
d'huile d'olive dans une poêle. Détailler
le fromage de brebis en petit cube. Fouettez les
œufs dans un saladier et ajoutez le reste d'huile
le lait, la farine avec la levure et le curry en
mélangeant doucement sans trop travailler la
pâte. Incorporez-y le parmesan, le fromage de
brebis, les poireaux et mélangez en soulevant la
pâte. Verser le tout dans un moule non graissé et mettez au four 45 mn.
Servir tiède ou froid accompagné d’une salade.
Rédigé par Réso le 10 mars 2013 à 09:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
beaucoup se demandaient quand commencerait le fameux débat national sur la transition énergétique en région...
une source bien informée nous a laissé entendre que la Région haute-Normandie a enfin élaboré un dispositif local intitulé "conférence régionale sur la transition énergétique".
nous avons peu d'information mais il semblerait qu'un débat sur le mixte énergétique ait lieu à Dieppe probablement le 10 ou le 15 avril (date à confirmer), dans le cadre de
la conférence régionale sur la transition énergétique.
n'hésitez pas à contribuer au débat en envoyant des questions, des commentaires et des réflexions au site du débat national (http://www.transition-energetique.gouv.fr/)
et si le coeur vous en dit organisez vous-même des événements sur l'énergie dans le cadre de la campagne nationale mise en oeuvre par 14 associations écologistes.
http://transitionenergetique.org/
Rédigé par Réso le 03 mars 2013 à 23:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 janvier, les services de secours ont été submergés d’appel leur signalant une forte odeur de gaz. Rien de grave selon la préfecture de Seine-Maritime et la Sécurité civile. Il s’agit d’un dégagement gazeux "non toxique" provenant de l’usine rouennaise de Lubrizol.
http://www.youtube.com/embed/tQll9ob3kHw
Si les autorités assurent que le nuage parti de l’entreprise Lubrizol lundi à 11h est "non toxique", il a pourtant provoqué de vives inquiétudes dans l'agglomération de Rouen et plus loin encore. En effet, une forte odeur de gaz s’est répandue jusqu'au sud de l'Angleterre, en Picardie et en Ile de France.
Selon les pouvoirs publics et l'industriel, ce dégagement gazeux contenait du mercaptan, une substance que l’on ajoute au gaz de ville pour lui donner son odeur. "Le gaz de ville est naturellement sans odeur, raison pour laquelle un marquant olfactif totalement inoffensif y est systématiquement ajouté. Actuellement un nuage de ce marquant provenant de Normandie est perceptible en région parisienne. Ce nuage (...) se dissipera naturellement en fonction des conditions météorologiques", ont expliqué les pompiers de Paris.
"Les mesures réalisées ont révélé un seuil de concentration très faible mais qui explique cependant la gêne ressentie par un grand nombre de personnes", a déclaré à l'AFP, Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Et pour cause. Dans la nuit, les services téléphoniques des secours ont été débordés d’appels leur signalant cette odeur gênante, et se plaignant de "maux de tête" et de "nausée". Un grand nombre d'habitants de l'agglomération a été nettement incommodé par le nuage du Lubrizol et certains ont ressenti des effets plusieurs jours durant.
L'affaire a été reconnue comme suffisamment sérieuse pour motiver la ministre de l'environnement de venir à Rouen alors qu'elle était en Allemagne avec d'autres membres du gouvernement. Il faut dire que cette "fuite" n'est pas la première. L'usine Lubrizol a connu de nombreux incidents au cours des années précédentes qui ont elles aussi fortement incommodé la population.
Plus d'un mois après cet événement industriel, il convient à présent de faire le point sur ce qui s'est passé. Les faits sont suffisamment graves pour qu'un débat ait lieu sur les causes, la dynamique et les conséquences de la "fuite" survenu dans l'usine Lubrizol.
Rédigé par Réso le 03 mars 2013 à 22:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
11 mars 2011, un an après l'accident nucléaire de Fukushima, la population s'est mobilisée afin de soutenir les populations nipponnes mais aussi pour affirmer son désir de sortie de l'ère du nucléaire lors d'une grande chaîne humaine entre Lyon et Avignon. Cette manifestation festive et non-violente a depuis été reprise en région et notamment en Haute-Normandie par le collectif "STOP EPR ni à Penly, ni ailleurs", soutenu par des associations membres de HNNE, afin de préparer l'évènement du 9 mars à Paris appelant à la transition énergétique.
Chaîne humaine, pour une transition écologique
Lire la suite "Chaîne humaine, pour une transition écologique" »
Rédigé par Réso le 28 février 2013 à 10:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ferme des Bouillons : Rétablir la vérité !
Bien qu’étant encore élue conseillère municipale à Mont-Saint-Aignan, c’est dans le public que j’ai assisté au dernier conseil du 14 février. En effet, lors de la séance du 20 décembre 2012, concernant la ferme des Bouillons, j’avais déclaré : « Je reviendrai siéger dans cette assemblée lorsque la révision du PLU sera inscrite à l’ordre du jour ».
Lors du conseil municipal de ce vendredi 14 février, les élus EELV avaient soumis le vote du budget 2013 à l’adoption de 2 amendements :
• Le premier : l’inscription dans le budget de 30 000€ pour une étude préalable à la révision du PLU. Mais Le maire a bien réaffirmé sa position : il n’engagera pas la révision d’ici la fin du mandat 2014.
• Le second modifié lors du conseil, prévoit la possibilité d’intervention de la ville pour le rachat de terrains ou de bâtiments, si l’occasion se présentait (terrain du Musée de l’éducation ou secteur Bel Event).
Ces deux amendements affichent la volonté actuelle des élus de la majorité de sauvegarder la ferme et c’est une bonne nouvelle !
Par contre, ces deux amendements ne changent rien à la situation de la ferme : sa démolition programmée par son propriétaire Immochan peut toujours avoir lieu.
Par ailleurs, suite à l'article paru dans Paris Normandie du 19 février 2013, je tiens à rétablir la vérité concernant les motifs de la sortie de l'éxécutif des élus écologistes : « la non-préemption du terrain par la mairie et le coup du permis de démolir accordé au milieu de l'été par Pierre Léautey ».
Les motifs de sortie des élus écologistes ont été exposés dans « La lettre du groupe EELV aux habitants » de novembre 2012. Cette lettre a été distribuée à tous les habitants, elle ne mentionne à aucun moment la ferme des bouillons comme motif de la sortie de l'exécutif des élus EELV.
Aussi, vous trouverez ci-dessous un historique détaillé concernant la ferme des Bouillons qui éclaire sur la responsabilité des élus écologistes dans ce dossier.
Pour conclure :
Si on peut se féliciter de la mobilisation des élus de la majorité pour « obtenir réparation des erreurs du passé » comme a semblé le reconnaître (enfin !) Stéphanie Taleb-Tranchard, lors de ce conseil ; il est inacceptable de réinventer l'histoire dans la perspective des prochaines élections municipales.
Enfin, ce qui me préoccupe aujourd’hui c’est la situation de la ferme : la mobilisation citoyenne doit se poursuivre et l’occupation de la ferme reste d’actualité pour éviter sa démolition.
Il faut obtenir l'inscription lors du prochain conseil de la modification du PLU, c'est l'urgence à court terme, afin de renforcer les contraintes de cette zone et de décourager, dès maintenant, Immochan de poursuivre son projet sur le site.
Nathalie Maine, conseillère municipale de la ville de Mont Saint Aignan, le18 février 2013.
Historique, ferme des Bouillons :
• 23 septembre 2012, je découvre en me promenant avec mon compagnon, le panneau de démolition de la ferme.
• Dès le lendemain 24 septembre 2012, alors adjointe à la culture, j’inscris « la ferme des Bouillons » à l’ordre du jour du bureau municipal. Suite à cette réunion, j’informe l’ensemble de mon groupe, propose de déposer immédiatement un recours auprès du tribunal administratif et demande de nous réunir en toute urgence … Malgré toutes mes démarches je n’obtiens aucune écoute et aucune réponse de mon groupe d’élus. Il était pourtant, à cette date, encore tant d’agir afin de bloquer juridiquement la décision de démolition !
• 30 septembre 2012 : le maire Pierre Léautey annonce sa démission, les discussions commencent entre les deux groupes, dans le cadre de l’élection d’un nouveau maire.
• 9 octobre 2012, j’annonce dans la presse la non reprise de ma délégation à la culture (voir mon communiqué de presse : « Démocratie locale confisquée, délégation remise !»)
• 11 octobre 2012, 17h, soit une heure avant le conseil municipal, les élus verts décident de rejoindre ma position, Stéphanie TalebTranchard n'ayant pas obtenu le poste de première adjointe aux finances.
• 24 octobre 2012, malgré l’opposition de mon groupe, je décide de rendre public l’affaire de la ferme des Bouillons et de lutter contre sa démolition (Lire l'article de Grand Rouen du 24 octobre 2012).
• 25 octobre, le groupe m'indique, alors, que je m'étais exclue en prenant des positions qui n'avaient pas été discutées ensemble, que le groupe ne partageait pas, comme cette idée d'association...
• 8 décembre 2012 : je démissionne d’EELV et je contribue à la création de l’association de la Protection de la ferme des Bouillons.
• 20 décembre 2012, j'ai confirmé en conseil municipal, ne plus faire partie du groupe des élus de EELV.
Rédigé par Réso le 18 février 2013 à 18:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
A l’issue du comité départemental des risques sanitaires et technologiques (Coderst), le Préfet de Région a livré les premières conclusions de l’enquête sur cette pollution olfactive par mercaptan qui a gêné, perturbé la vie de plusieurs centaines de milliers de Normands et de Franciliens (sans oublier les Britanniques du sud) dès le 21 janvier. Le procureur de la République a évoqué « une élévation anormale de la température dans un des bacs » de l’industriel, fabricant d’additifs pour huiles. « En cause, une conjonction de phénomènes, entre cette élévation de température et un facteur humain avec une manipulation erronée sur le bac », précise t il.
A peine 10 mois après le grave incident survenu sur le réacteur n°2 de la centrale de Penly, une erreur humaine est manifestement à l'origine d'une grave défaillance industrielle.
L'équipe des Echos du Réso Ecolo a demandé au Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs quel était leur point de vue sur les erreurs humaines en leur posant une question provoquante : et si l'erreur humaine était une cause majeure d'insécurité industrielle ?
Voici leur réponse qui donne à voir que dans le nucléaire le problème des erreurs humaines se pose avec insistance !
Lire la suite "L'erreur humaine un facteur majeur de risque industriel, l'exemple du nucléaire" »
Rédigé par Réso le 16 février 2013 à 00:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 28 janvier 2013 à 01:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La France aujourd'hui se distingue en Europe par un modèle énergétique à la fois rigide, onéreux. Dans un contexte géopolitique tendu, notamment au Proche-Orient, les prix internationaux des matières premières augmentent fortement. Ainsi la facture énergétique française s'est alourdie de près d'un tiers en 2011 pour atteindre 61.4 Md€ (88% du déficit commercial de la France). Elle représente 3.1 % du PIB contre seulement 1% en 1990. La seule facture pétrolière s'élève à 50 Md€.
Lire la suite "Absurdité de la situation énergétique française" »
Rédigé par Réso le 28 janvier 2013 à 01:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 10 janvier 2013 à 00:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les transports gratuits sont déjà une réalité à Aubagne, Bar le Duc, Castres, Châteauroux, Compiègne, Figeac, Gap, Libourne, Manosque, Mayenne, en Belgique
et ailleurs...
La mobilisation est engagée pour la gratuité au Havre, pourquoi pas dans la CREA?
L’accident du pont Mathilde a été un révélateur de plusieurs constats :
La gratuité totale a démontré là où elle était mise en œuvre qu'elle était extrêmement efficace pour diminuer le trafic des véhicules individuels, améliorer notre environnement, et changer la vie en ville.
Le développement des transports collectifs permet de réduire la pollution, les maladies qui en découlent (rien qu’à Rouen, 77 morts par an), les accidents,
Il permet de lutter efficacement contre le réchauffement climatique dont chacun sait qu’il menace notre planète.
Cette promotion des transports collectifs, c’est une augmentation des capacités, des horaires, des cadencements, de la complémentarité, des lieux desservis, la facilitation des transports alternatifs à la voiture et la création d’emplois nécessaires. Ces améliorations gagneront à être discutées avec les associations et organisations syndicales concernées.
Pour préserver l’atmosphère et la qualité de la vie, pour que les transports puissent s’effectuer en fonction des besoins de chacun plutôt que de leurs moyens, la gratuité des transports en commun est une nécessité.
Pour l’obtenir, il faut une mobilisation citoyenne.
Pour engager cette mobilisation et pour répondre aux questions que vous êtes légitimement en droit de vous poser notamment sur le « financement » de cette « gratuité » et à toute autre question liée au transport, le collectif rouennais pour la gratuité des transports publics vous invitons :
le jeudi 7 février 2013
Cette réunion sera animée notamment par un représentant de la municipalité d’Aubagne
Organisations apportant le soutien à cet appel
Premiers signataires : Alternative Libertaire, ATTAC, CGT Union Locale Rouen, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique 76, Gauche Anticapitaliste, Les Alternatifs, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Union Syndicale Solidaires,
Rédigé par Réso le 09 janvier 2013 à 12:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 06 janvier 2013 à 20:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le SRCAE Haute-Normandie mobilise aujourd'hui toutes les attentions dans le mouvement écologiste. Le projet présenté par le conseil régional est si affligeant que chacun s'emploie à préparer une contribution pour faite valoir les arguments favorables à une politique audacieuse de reconversion industrielle et de transition énergétique.
Beaucoup a déjà était dit sur ce blog. Mais un sujet n'avait pas été abordé, celui des hydroliennes. Cette technologie marine nouvelle prometteuse est en effet aujourd'hui l'objet de toutes les attentions dans les régions littorales de la Manche et de la Mer du Nord... à l'exception de la la Haute-Normandie.
Alors qu'il s'agit d'esquisser la transition énergétique pour les quarantes prochaines années, ni le SRCAE ni la très patronales filière énergie et encore moins le conseil régional ne parlent d'hydroliennes.
Il convient à présent de combler cet oubli, ou plutot ce refus de toute réelle transition écologiste de la région, en présentant rapidement ces fameuses hydroliennes.
Rédigé par Réso le 06 janvier 2013 à 01:22 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Début novembre, RTE, filiale d'EDF chargée d'acheminer l'électricité sur le réseau national, s'est montré rassurant sur les éventuels risques de pénurie cet hiver. La situation d'ensemble est «satisfaisante», a estimé Dominique Maillard, au regard des différentes prévisions de consommation pour l'hiver 2012-2013. «Les conditions sont globalement dans le même registre que l'hiver dernier, avec une demande stable et une disponibilité des moyens de production plutôt meilleure que l'an dernier, et sans doute un moindre recours aux importations», de courant, a-t-il résumé. Dans des conditions normales, RTE table sur un pic de consommation de 84.500 mégawatts (MW) courant janvier[1], un peu plus que ce qui aurait été enregistré durant l'hiver dernier à climat similaire.
Pour autant cette abondance d'électricité ne garantit aucunement les Français d'une hausse inéluctable du prix de l'énergie. La contribution sociale pour le service publique de l'électricité (CSPE), taxe sur les factures d'électricité nécessitera de lever 5,1 milliards d'euros en 2013, soit 19% de plus qu'en 2012, selon un chiffrage annoncé fin novembre 2012 par le régulateur de l'énergie (CRE). En incluant un rattrapage pour 2011 et les années précédentes (2,1 milliards), le besoin de financement de la CSPE l'an prochain grimpe même à 7,2 milliards, précise la Commission de Régulation de l'Energie[2].
Rédigé par Réso le 03 janvier 2013 à 00:42 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
A l'aube du XXIe siècle après l’effondrement du socialisme réel, une autre politique est venue à émerger. Une politique qui ne vise plus simplement à prendre le pouvoir mais à entraîner l’ensemble de la société dans un mouvement instituant. « Il ne suffit pas de prendre le pouvoir pour être, comme dit Nietzsche, un maître. Ce sont même le plus souvent les esclaves qui prennent le pouvoir, et qui le gardent, et qui restent des esclaves en le gardant.[2] »
On sort alors de la vieille thématique de la guerre politique[3] pour initier des nouveaux modes d’actions. Moyens et fins se trouvent confondus dans la mesure où il ne s’agit plus principalement d’attaquer le pouvoir mais de transformer le monde des hommes. Il faut voir là une refondation démocratique de l’action politique. Tout ce qui tend à imposer une unité, à ignorer les différences en les subordonnant à des intérêts extérieurs tend à être écarté pour fonder une multiplicité en acte.
La résurgence du concept spinozien de multitude[4] vient éclairer ces nouvelles dispositions. Si le peuple est un, elle, la multitude, n’est pas unifiée restant multiple et plurielle. « La multitude est ainsi un sujet multiple, intérieurement différencié, qui ne se construit pas et n’agit pas à partir d’un principe d’identité ou d’unité (et encore moins d’indifférence), mais à partir de ce qui lui est commun.[5] »
L’ancien horizon politique vole en éclat. S'affirment de nouveaux comportements en politique qui déroge nettement aux normes de la quête du pouvoir et de l'administration des choses. Le principal objet des groupes qui se forment et agissent n'est plus la recherche de positions institutionnelles mais plus prosaiquement la mise en oeuvre de transformations effectives des comportements et des pratiques voire des imaginaires.
Le mouvement écologiste est tout particulièrement touché par cette révolution culturelle qui clot le cycle politique porté par les Verts pendant deux décennies. A mesure que le Parti écologiste opportunément refondé en 2008 s'enferme dans le jeu institutionnel, les écologistes se réorganisent sur de nouvelles bases locales, concretes et solidaires. Le fossé est aujourd'hui béant entre les professionnels de la politique au nom de l'écologie et le mouvement réel des groupes de transition, des amap, des collectifs de résistance contre les grands projets inutiles, etc.
Lire la suite "de la politique de l'écologie à la pratique de l'écologie" »
Rédigé par Réso le 02 janvier 2013 à 17:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 27 décembre 2012 à 12:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L'actualité est souvent paradoxale pour ne pas dire surprenante. A l'heure où le débat sur la "mariage pour tous" suscite un émoi profond dans l'opinion publique, des événements se produisent dans l'indifférence quasi générale.
Coup sur coup sur des Evêques à Troyes et à Nantes prennent fait et cause pour l'écologie face à un gouvernement qui ne se préoccupe guère de la Nature et des générations futures. L'évêque de Troyes met en cause le projet d'enfouissement de déchets radioactifs en couche géologique profonde à Bure. Celui de Nantes lance un vaste débat dans son diocèse sur le projet d'aéroport de Notre-Damedes Landes.
Ces deux paroles épiscopales ne sauraient être ignorées. L'une comme l'autre développent une réelle réflexion écologiste qui tranche nettement avec la culture du redressement productif en vigueur à la tête de l'Etat.
Lire la suite "L'affirmation écologiste de l'Eglise de France ne peut être ignorée" »
Rédigé par Réso le 27 décembre 2012 à 11:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
[cet article ne fait pas consensus parmi les rédacteurs du blog]
exemple d'incompétence gouvernementale !
On peut souvent s'interroger sur les choix politiques faits par le gouvernement Ayrault. Alors que la conférence de Doha sur le climat n'a abouti à rien, que les schémas régionaux climat-air-énergie se distinguent par leurs insuffisances, que la lutte à Notre-Dame-des-Landes se poursuit, que la biodiversité recule un peu plus chaque jour, la gauche engage tous ses moyens dans une campagne de soutien au projet de loi sur le mariage pour tous. Intention louable mais mise en oeuvre de façon déplorable...
Il faut dire que ca ne mange pas de pain les réformes sociétales. Ca ne coute rien à l'Etat. Cela donne l'impression que le gouvernement est actif. Et finalement de telles mesures permettent de créer en quelque sorte une magnifique diversion. Chacun est dans son rôle : le gouvernement ne ménage pas ses efforts pour mettre en scène un volontarisme intransigeant ; des opposants saisissent opportunément le problème pour clamer leur indignation et vouer aux gémonies ceux accuser d'ébranler les fondements de la société. La démesure est dans chaque camp alors que rien fondamentalement n'ébranle les inégalités et encore moins le système de production.
Force est de voir là l'expression d'une gouvernance du renoncement. Plutôt que de prendre à bras le corps les grands problèmes contemporains, les gouvernements des démocraties représentatives se concentrent sur l'écume des choses. A la politique succède le spectacle de la politique. Gouverner revient à orienter le débat public ou plutôt l'animer sans jamais remettre en cause les grands équilibres et les orientations présentées comme structurelles. Ainsi les réformes sociétales sont elles devenues le complément indispensable du conservatisme.
Lire la suite "Du droit à la famille au mariage pour tous..." »
Rédigé par Réso le 27 décembre 2012 à 11:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
CLAIRE PARNET: Nous allons parler d'une chose très sérieuse : ton appartenance à la gauche. (rires) Ca à l'air de te faire rire... j'en suis très très contente. Comme on l'a vu, tu es issu d'une famille bourgeoise de droite et, dès la libération, tu es plutôt ce qu'on appelle "un homme de gauche". Enfin, allons moins vite.... D'abord, à la Libération, beaucoup de tes amis, beaucoup de gens autour de toi - qui étais étudiant en philosophie - adhèrent au P.C. ou sont très liés au P.C.
GILLES DELEUZE : Tous y sont passés, oui. Il n'y a que moi, je crois...
Lire la suite "G comme Gauche, interview de Gilles Deleuze par Claire Parnet" »
Rédigé par Réso le 22 décembre 2012 à 00:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
" Après Fukushima : comment est évalué la sureté de nos centrales ?"
le mercredi 19 décembre 2012 à 18 h 30
Salle Paul eluard
5 rue Thiers, Dieppe
Cette réunion aura pour vocation de vous présenter l'état de la sureté des centrales de Paluel et Penly au regard des évaluations complémentaires de sureté (ECS) réalisées suite à l'accident de Fukushima.
Elle se déroulera avec la participation de madame Laquiez, sous-prefet de Dieppe, Monsieur Huffeteau, chef de division de l'autorité de sureté nucléaire, messieurs Letalon et Verbecke, directeurs des CNPE de Paluel et Penly, ainsi que messieurs Blondel (ACRO) et Sobiecki (CGT FNME), membres du bureau de la CLIN et sera animé par Bertrand Tierce, rédacteur en chef de la Chronique de Normandie.
cette réunion est ouverte à tous les seinomarins
plus d'informations sur : http://www.clin76.fr/
Rédigé par Réso le 17 décembre 2012 à 22:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 17 décembre 2012 à 22:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L'écologie politique n'est pas un simple discours à vocation politicienne. Ce n'est pas une posture dont l'ambition est de distinguer une offre politique sur le grand marché électoral.
L'écologie politique est un paradigme qui interroge la modernité occidentale, le mythe du Progrès et la passion dévorante pour la technoscience.
Qu'entend-on aujourd'hui précisément par "Ecologie politique" ?
C'est la question à laquelle Emilie Hache va tenter de répondre, puisqu'elle est à l'origine de l'édition d'un "corpus" de textes traduits en français, textes d'origines géographiques très variées (Etats-Unis, Asie et d'Amérique latine) traitant de ce thème, et qui sont en débat avec des textes anglo-saxons.
Rédigé par Réso le 17 décembre 2012 à 22:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 16 décembre 2012 à 22:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 15 décembre 2012 à 00:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 14 décembre 2012 à 23:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
non au nucléaire oui aux alternatives
A l’heure où le cout de l’EPR atteint le chiffre vertigineux de 8.5 Mds euros, à l’heure où la fiabilité et la sureté des réacteurs nucléaires français sont au plus bas, à l’heure où Fessenheim comme tous les réacteur de plus de 30 ans doivent être arrêtés, à l’heure où le schéma régional climat énergie de Haute-Normandie garantit la pérennité de l’option nucléaire...
Venez exprimer une volonté partagé de l’arrêt du nucléaire civil et militaire ici et ailleurs.
Nous revendiquons un véritable changement de la politique énergétique en France comme en Europe au profit d’autres modes de consommation et de nouveaux moyens de production décentralisés, solidaires et écologiques
Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça !
L’énergie est l’affaire de tous, emparez vous de cet enjeu et reclamons ensemble une autre politique énergétique sans nucléaire !
venez participer à la chaine humaine du collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs qui aura lieu à Rouen le samedi 15 décembre 2012 à 15 h
rendez-vous place Foch
cet évènement s’inscrit dans le cadre de la préparation de la grande chaine humaine du 09 mars 2013 organisée par le Réseau Sortir du nucléaire avec ses partenaires associatifs, syndicaux et politiques (http://chainehumaine.org/)
Rédigé par Réso le 13 décembre 2012 à 20:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La semaine qui vient de s'écouler a été marquée par une série d'événements qui donnent à voir la crise profonde que traverse le parti de l'écologie politique. Coup sur coup des élus de premier plan ont annoncé leur démission d'EELV. Emilie Thérouin à Amiens, Dany Cohn-Bendit au parlement européen et ici de Nathalie Maine, ancienne adjointe au maire à la culture de Mont-Saint-Aignan, pour ,ne parler que des plus notoires ont rendu leur carte.
A peine quatre ans après la création d'Europe écologie par Dany Cohn Bendit, le rassemblement entre le Parti Vert et cette dynamique issue de la société civile se solde par un échec retentissant. Si quelques uns ont pu bénéficier de l'effet d'entrainement initié par Cohn-Bendit et les personnalités qu'il a rassemblées autour de lui, force est de reconnaître que l'écologie n'a jamais été aussi malmenée.
La présence au gouvernement de 2 ministres écologistes et d'une trentaine d'élus à l'Assemblée nationale comme au Sénat ne se traduit par aucune inflexion réelle de la politique mise en œuvre par François Hollande et Jean-Marc Ayrault. La transition écologiste reste au point mort. La nouvelle majorité pas plus que la précédente n'est disposée à prendre les mesures d'urgence face au réchauffement climatique, à l'effondrement de la biodiversité, et à la déplétion des matières premières.
Lire la suite "EELV, dans la tourmente du local au global..." »
Rédigé par Réso le 13 décembre 2012 à 09:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 10 décembre 2012 à 20:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Association de Protection de la Ferme des Bouillons
La ferme ne doit pas être démolie !
Le béton ça suffit !
Combat pour la vie !
La Ferme des Bouillons, connue au patrimoine de la commune depuis plusieurs siècles et dernière ferme sur le plateau de Mont Saint Aignan, a été vendue en janvier 2012 au groupe immobilier « Immochan », filiale du groupe Auchan. La mairie de Mt St Aignan n’a pas exercé son droit de préemption.
En juillet 2012, un permis de démolition a ensuite été délivré à ce même groupe, sans que personne ne s’en soucie vraiment, à l’exception de quelques voix isolées.
C’est un vrai scandale : la maison d’habitation et les bâtiments sont en bon état (2 480 m2 de bâti) et seraient un lieu idéal pour l’installation, par exemple, de jeunes agriculteurs ou maraîchers sur des terres agricoles de 2,1 ha.
Rédigé par Réso le 10 décembre 2012 à 19:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 09 décembre 2012 à 13:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Une évaluation du coût de l’énergie atomique en France a été publiés par la Cour des comptes début 2012. Une augmentation non négligeable des coûts de production semble inéluctable aux yeux des cette institution. Le rapport souligne aussi les incertitudes sur le prix des démantèlements à venir et sur le stockage des déchets
à long terme.
Les coûts de production du KWh nucléaire doivent augmenter au bas mot de 10 % dans les années à venir, principalement à cause des dépenses liées à la maintenance des installations selon les sages de la Cour des Comptes.
Rédigé par Réso le 06 décembre 2012 à 23:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Lire la suite "Le SRCAE haut-normand, un rendez-vous manqué avec la transition énergétique" »
Rédigé par Réso le 30 novembre 2012 à 20:33 dans ecolo dossier | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La reconnaissance du vote blanc : Un enjeu démocratique essentiel pour les citoyens
La conduite de l’action politique nécessite d’être réinterrogée par le questionnement démocratique (cumul des mandats, mode de désignation des candidats, référendum d’initiative populaire, votation citoyenne, organisation des collectivités territoriales…). Bref les sujets ne manquent pas pour débattre sur la démocratie que nous voulons au regard par exemple des taux d’abstentions durant les élections (44 % d’abstention au second tour des législatives 2012).
Le 22 novembre 2012, les députés ont voté pour une proposition reconnaissant que le vote blanc soit comptabilisé séparément des votes nuls sans toutefois apparaître parmi les suffrages exprimés (refus du gouvernement !!). Une enveloppe vide sera également considérée comme vote blanc. C'est malgré tout une première avancée démocratique à souligner car le vote blanc exprime un mécontentement qui signifie le refus de voter pour les candidats qui se présentent face à nous. Cela signifie également que nous voulons d'autres candidats ou d'autres politiques à mener. Imaginons un instant que le comptage des votes blancs soit supérieur à celui désigné comme le gagnant de l’élection (candidat ou liste), cela rendrait visible le manque de représentativité et de légitimité des représentants.
Le texte doit être discuté et voté par le Sénat.
Affaire à suivre….
La mésange bleue
Rédigé par Réso le 27 novembre 2012 à 18:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Stop à la répression ! Vinci dégage !
Depuis plus d'un mois la résistance ne faiblit pas contre le projet d'un second aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes. Malgré l'intransigeance du gouvernement Ayrault, des hommes et des femmes font face aux engins de l'entreprise Vinci. Les violences policières n'ont pas eu raison d'eux. Envers et contre tout ils veulent défendre un petit morceau de nature et clamer leur refus d'un projet inutile et délirant.
Le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes est anachronique et inutile !
Pour ces différentes raisons depuis plus de trente ans des paysans, des habitants de Notre-Dame-des-Landes et d'ailleurs mais aussi de nombreux élus s'opposent à ce projet d'aéroport. Ils avaient pu le bloquer jusque là.
Lire la suite "Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : Grand Projet Inutile !" »
Rédigé par Réso le 25 novembre 2012 à 16:30 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé par Réso le 24 novembre 2012 à 16:56 dans ecolo actu | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Juste un petit peu de gauche....
Au delà de cet événementiel de communication politique, nous souhaitons par cette lettre à tous les élus de la CREA, tirer un premier bilan de l'ouverture et de cette opération de naming, afin que l'obscurantisme et l'autoritarisme des grands élus PS ne restent pas la dernière parole politique et citoyenne sur ce dossier. Cette exigence nous parait d'autant plus légitime que les expressions d'opposition à ce projet ont été très diverses dans leurs origines politiques (EELV, PCF...) mais aussi dans leurs natures (associations, collectifs, artistes, citoyens....) qui ont eut une portée médiatique non négligeable.
Un partenariat juste un petit peu irresponsable....
Ce "Kindarena", palais des sports accolé d'un contrat de naming de 4.6 millions d'euros sur 10 ans et qui comprend de nombreux supports de pub et notamment la station TEOR, ne dit pas son nom. En effet, en parallèle il faut savoir que le club de basket a été repris par Ferrero pour en faire un club marketing, vitrine du sport-fric. Donc ce naming permet à l'entreprise Ferrero de se dédouaner, dans une opération de marketing locale puis nationale (pour cette échelle le coût frise le dérisoire), du cynisme qui consiste à générer du profit sur la dégradation de la santé des enfants, et sur le saccage de l'environnement. Le chiffre d'affaire de Ferrero France a été multiplié par 3 en 20 ans pour atteindre 1,2 milliards d'euros, le bénéfice net est lui aussi en progression constante à 58 millions d'euros sur 2011. Dans le même temps la structure salariale a suivi un rythme bien plus timide, 20% de croissance, comparé à des résultats en augmentation de 300%...
Une entreprise juste un petit peu sociale....
L'impact sanitaire des produits commercialisés par Ferrero ne peut être négligé ou balayé par un besoin d'argent. Les sucres, et les graisses contenus dans ces produits mais aussi l'incitation au grignotage sont deux problématiques importantes et largement documentées de la prise de poids chez l'enfant. Enfant qui est la cible prioritaire de cette entreprise dont le cœur de cible commerciale sont les plus fragiles socialement.
Pour preuve ce commentaire issu du rapport 2011 sur l'état de santé de la France : "Dans toutes ces enquêtes, les enfants en surcharge pondérale sont proportionnellement plus nombreux parmi ceux qui sont scolarisés en zone d’éducation prioritaire (ZEP) que chez les autres. Ces résultats reflètent les disparités sociales. Ainsi, les prévalences de l’obésité sont toujours plus importantes parmi les enfants dont le père est "ouvrier" que parmi ceux dont le père est "cadre". Là encore le cynisme qu'on aurait accueilli sans surprise d'une droite libérale livrant les enfants aux faiseurs de profits laisse bien amer et songeur lorsqu'il est porté par une gauche prétendument socialiste...
Rédigé par Réso le 24 novembre 2012 à 16:50 dans ecolo dossier | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Un projet délirant de la mairie d'Elbeuf
Il y a un peu plus d'un an, la Mairie d'Elbeuf présentait son projet de bâtir un nouveau quartier sur les bords de Seine à proximité du centre ville. Cette zone d'aménagement concerté (ZAC) de prime abord est un projet intéressant. La municipalité entend ainsi renouveler l'image de la commune en édifiant un quartier cossu sur les rives de Seine. La réalité est bien moins favorable. Ce projet n'en présente pas moins de graves problèmes tant sociaux qu'environnementaux.
Mais là n'est pas le plus choquant. Pour réaliser cette ZAC, la commune a décidé d'étendre le périmètre à aménager. Or le seul terrain disponible pour ce faire est le parc du Lycée André Maurois d'Elbeuf. La Région Haute-Normandie a offert généreusement à la commune la possibilité d'amputer 20 % du domaine couvert aujourd'hui par un petit bois, ultime relique de la forêt qui constituait le fond de la demeure de la famille Blin sur laquelle le Lycée a été construit. Sans consulter les personnels et les usagers, la collectivité de tutelle de l'établissement a cédé un bien public à des fins de spéculation immobilière.
Rédigé par Réso le 22 novembre 2012 à 20:56 dans ecolo dossier | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Aujourd’hui Cécile Duflot est une ministre fidèle du gouvernement Ayrault. Les déconvenues se sont accumulées depuis l'entrée au gouvernement de deux ministres écologistes. Non seulement aucune promesse de la campagne n'est tenue, mais tout donne à voir que l'écologie est ramenée à la portion congrue par un pouvoir attaché à la mythologie productiviste et au mythe de la croissance. Même la droite s'amuse de cette situation anachronique.
La ligne assumée par les ministres écologistes lasse non seulement les écologistes mais aussi les députés du parti socialiste. Jean-Paul Chanteguet, le président (PS) de la commission du développement durable de l'Assemblée nationale, a le premier rendu publiques ses inquiétudes, dans un entretien mis en ligne, lundi 29 octobre, par le site Internet du quotidien Les Echos. "J'ai le sentiment que l'ambition du président de la République de faire de la France le pays de l'excellence environnementale est un discours pour rien, y déclare-t-il. [...] Aujourd'hui, personne au gouvernement, à part [la ministre de l'écologie] Delphine Batho ne parle de transition écologique, d'excellence environnementale, de nouveau modèle de développement."
L'annonce de la nomination des cinq sages qui animeront le Grand débat sur l'énergie n'a fait qu'accroître le malaise. Le torchon brûle entre la société civile écologiste et le gouvernement. Les ONG qui avaient participé au Grenelle de l'environnement annoncent les unes après les autres qu'elles se retirent de cette procédure, mettant en cause le positionnement conservateur de la ministre Delphine Batho. La crise est telle qu'elle vient brouiller la communication d'EELV. Si le samedi soir, les porte-parole du parti mettent en cause la nomination d'Anne Lauvergeon au comité de pilotage, le mardi matin, Pascal Durand s'en félicite sur RTL ...
Force est de reconnaître que le projet d’écologiser la société en participant au gouvernement Ayrault est un échec complet. La société s’écologise toute seule grâce au travail patient des associations, de médias qui comprennent les enjeux et de personnalités telles Pierre Rabhi qui inspirent plus de respect que bien des élu(e)s écologistes. L'ampleur de la mobilisation contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, donne à voir mieux que tout autre exemple cette vitalité écologiste. Partout en France des groupes de transition se forment et agissent à l'échelle locale : l'association Energie partagée a réuni en quelques mois 3 millions d'euros pour financer le développement des énergies renouvelables, Enercoop connait un véritable succès...
Rédigé par Réso le 22 novembre 2012 à 20:46 dans ecolo baffe | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://rezo.net/
Rédigé par Réso le 21 mai 2011 à 09:14 dans ecolo web | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Un contrat de partenariat privé-public est une nouvelle forme de délégation de service public mis en place par une ordonnance gouvernementale du 17 juin 2004 dont les conditions d’applications ont été précisée le 29 novembre 2005 à travers une circulaire à l’attention des collectivité locales signée par Mr Breton Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et Mr Sarkosy Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire. Cette ordonnance vient compléter le code général des collectivités territorial par les articles L14.14.
Le cadre général d’utilisation du contrat de partenariat est ainsi défini : « Les contrats de partenariat sont des contrats administratifs par lesquels la personne publique confie à un tiers, pour une période déterminée en fonction de la durée d'amortissement des investissements ou des modalités de financement retenues, une mission globale relative au financement d'investissements immatériels, d'ouvrages ou d'équipements nécessaires au service public, à la construction ou transformation des ouvrages ou équipements, ainsi qu'à leur entretien, leur maintenance, leur exploitation ou leur gestion, et, le cas échéant, à d'autres prestations de services concourant à l'exercice, par la personne publique, de la mission de service public dont elle est chargée. »
Le gouvernement ayant choisi une voie de mise en application qui excluait l’Assemblée Nationale, des recours devant le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel ont été déposés.
Suite à ces saisines le conseil constitutionnel a fait préciser que le projet concerné devait présenter un caractère d'urgence et/ou de complexité qui justifie le recours à un partenaire privé. En outre, l’ordonnance du 17 juin 2004 en son article 2 a prévu que les CP ne peuvent être conclus que pour la réalisation de projets pour lesquels une évaluation réalisée par la personne publique démontre que le CP offre une solution alternative moins coûteuse et/ou plus avantageuse.
On trouve dans la déclaration du conseil constitutionnel cette remarque qui acte le non respect des compétences du parlement, un passage en force de l’exécutif sur le législatif : « Considérant que les auteurs des deux saisines défèrent au Conseil constitutionnel la loi de simplification du droit ; qu'ils mettent en cause, de façon générale, ses dispositions autorisant le Gouvernement à prendre par ordonnances des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. »
L’empressement gouvernemental et sa volonté d’exclure tout amendement démontre sa volonté de permettre une libéralisation excessive des formes de délégations de services public et ce afin de permettre aux entreprises privés d’avoir un meilleur retour sur investissement au détriment des collectivités locales. C’est aussi une technique de dissimulation de l’endettement de ces mêmes collectivités.
Rédigé par Réso le 21 mai 2011 à 09:12 dans ecolo dossier | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Dans le cadre des zazimuth....
Rédigé par Réso le 21 mai 2011 à 09:09 dans ecolo baffe | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ces dernier temps j’ai pu remarquer que les élus socialistes se battent contre le travail le dimanche, on sera tout naturellement d’accord.
Mais allons plus loin. Le travail est aujourd’hui à repartager, avec les sans emplois, entre les générations mais surtout à repenser pour tendre vers une notion d’activité citoyenne qui est plus vaste permettant la plus grande émancipation de chacun(e) d’entre nous. De plus, pourquoi ne pas déconnecter la question de l’activité et des revenus. En effet, on pourrait imaginer des revenus solidarités pour des personnes qui font le choix d’activité citoyenne.
Il faudrait aussi avancer sur les congés maternité pour au minimum les doubler qui à offrir des services d’aide à la parentalité à ceux qui en ont besoin, des services de garde collective partielle pour permettre la socialisation des enfants et la récupération des parents.
Bref arrêter de toujours vouloir plus, donc travailler plus, abîmer encore plus la planète, écraser encore plus les autres.
En attendant que ces principes se développent j’enverrai bien les socialistes français en suisse prendre des cours d’humour et d’innovation comme le démontre cette affiche faites par les Suisses… Et puis ça en ferait moins par chez nous…
Rédigé par Réso le 08 juillet 2009 à 23:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)